mercredi 18 décembre 2013

Tarte au potimarron et fenouil

Ceci est un potimarron :
Il est de la variété Hokkaido (île japonaise) et possède un goût plus épicé que son frère le potimarron orange. Je l'ai testé dans une recette de tarte, un peu roborative, mais pleine de bonnes choses et tout à fait indiquée en alternance avec les repas riches qui s'annoncent...

Tarte au potimarron et fenouil
Pour 4 personnes :
  • 150 g de farine d'épeautre
  • 50 g de farine de riz semi-complet
  • 4 cuillerées à soupe d'huile d'olive
  • 1 potimarron Hokkaido de taille moyenne
  • 1 petit bulbe de fenouil
  • levure de bière maltée
Mélanger les farines avec l'huile d'olive et de l'eau jusqu'à obtenir la formation d'une boule de pâte. La réserver au frais.
Couper le potimarron en quartier et le cuire 20 min à la vapeur. Puis ôter la peau (vous pouvez l'éplucher avant cuisson, mais ce sera moins facile) et le réduire en purée
Hacher le fenouil, le faire revenir 5 min dans un peu d'huile.
Préchauffer le four à 180°C.
Abaisser la pâte dans un moule à tarte et répartir le fenouil dessus. Étaler la purée de potimarron et saupoudrer de levure maltée. Enfourner pour 45 min. 

NB : N'hésitez pas à ajouter herbes et épices pour relever la recette intéressante pour sa saveur un peu sucrée.

mardi 17 décembre 2013

Stage de Femme à femmes

Ce billet est le témoignage d'une expérience hors du commun, de "Femme à femmes". J'ai suivi deux des trois stages du cycle, spécialement conçus pour les femmes, qu'Efféa anime au printemps. Et je témoigne de la force que ces pauses m'ont procurées !
On dit souvent qu'une femme a plusieurs vies, plusieurs visages... mère, amante, épouse, intendante, sœur et bien d'autres... Prendre un temps de retraite pour faire la synthèse de toutes ces composantes est rare et inhabituel. Pourtant, quelle révélation !

Lorsqu'un enfant naît, une nouvelle facette s'ajoute, voire s'impose, à la personnalité d'une jeune femme. Comment concilier ses nouvelles obligations sans délaisser ses précédentes priorités ? Ces parenthèses, "De femme à femmes" et "Passages de la vie de femme", m'ont permis d'intégrer pleinement cette immense nouveauté.
De la danse, mais nul besoin de savoir danser. Se laisser vivre et sentir, quelle liberté ! Les réponses sont venues toutes seules, naturellement, comme une évidence, avec une intense cohérence. Depuis, les enseignements reçus, les expériences vécues sont restés. Ils m'ont fait grandir sans brutalité, sans forcer, en confiance pour devenir fière d'être femme (sans connotation sexiste).

Ce message est donc un appel à TOUTES les femmes, celles qui ne savent plus trop où elles en sont, celles qui aspirent à la compréhension et celles qui rêvent d'un moment à elles, entre elles. Dans un cercle de femmes de ce type, elles rencontreront l'amitié et l'écoute, l'empathie et la douceur, l'harmonie et la fierté d'être femme (sans aucun sexisme). Elles en sortiront rassérénées, disponibles et bienveillantes pour elles-mêmes et leur entourage, hommes compris !

NB : En 2014, le premier des trois stages aura lieu du 1er au 4 mai. Je vous le conseille ! 

lundi 9 décembre 2013

Arbre de Noël 100 % écolo

Petit clin d'œil en cette période de Noël avec cet arbre de Noël on ne peut plus recyclé !









vendredi 29 novembre 2013

La diététique selon Hippocrate

L'une des techniques phare de la naturopathie concerne l'alimentation, dont la nutrition (qui étudie la transformation des aliments et l'absorption des nutriments) et la diététique (qui vise à équilibrer l'alimentation) sont les piliers.
Par diététique, le naturopathe entend un rééquilibrage alimentaire en vue d'améliorer la santé. Souvent, cela se traduit par une perte de poids, mais l'intérêt en est avant tout de nettoyer l'organisme des les déchets accumulés, venus de l'extérieur - comme les molécules indigestes et les polluants - ou de l'intérieur, lorsque le fonctionnement des cellules n'est pas optimal (mauvaise digestion, stress, etc...).

Pas de meilleur nettoyage que par le corps lui-même ! Pour ce faire, il doit pouvoir dépenser de l'énergie dans l'élimination et non dans l'assimilation. C'est pourquoi, la restriction alimentaire est une des clés de la diététique naturopathique (ou hippocratique d'ailleurs), où l'attention ne porte pas sur le nombre de calories, mais plutôt sur la qualité des aliments. Elle entre dans la cure de détoxination et peut être plus ou moins large :
  • suppression de certains aliments difficiles à digérer
  • suppression de tous les aliments sauf un : monodiète
  • suppression de tous les aliments, sauf l'eau : jeûne intermittent ou long

Pourquoi pratiquer une cure de détoxination ?


L'homme citadin est de plus en plus sédentaire, assis devant un bureau toute la journée, au contraire du travailleur qui vit au grand air et exécute des tâches physiques. Ne fournissant pas le même travail musculaire, il est logique que leurs besoins énergétiques ne soient pas les mêmes. 
Or, la société actuelle incite à une consommation disproportionnée par rapport à la dépense énergétique. Tout aliment consommé "en trop" génère du déchet, éliminé tout de suite ou stocké, créant ainsi le lit de pathologies aussi diverses qu'il y a d'êtres humains.
Il est donc indispensable de donner au corps le moyen de se nettoyer de façon régulière par le biais de la diététique, de l'exercice physique, des plantes ou encore de l'hydrologie. 

Que se passe-t-il en cas de restriction alimentaire ?

Digérer demande à l'être humain environ 30 % de l'énergie qu'il dépense quotidiennement. En allégeant la digestion, l'organisme économise de cette énergie et pourra en consacrer plus à l'élimination, à "vider les poubelles". Les Japonais l'ont compris depuis longtemps avec Conficius qui préconise d'arrêter toute prise alimentaire lorsque l'on est rempli à 80 %.
La restriction des apports alimentaires crée un déficit en certains nutriments. Pour le combler, le corps est forcé d'aller chercher dans les réserves ce qu'il lui manque pour fonctionner correctement. Le sang sera le premier épuré, car tous les déchets circulant serviront de combustible, puis les toxines stockées dans les tissus adipeux, articulations, tendons, muscles... seront mises à contribution. 
L'organisme s'en trouvera fortifié de manière générale, avec un fonctionnement plus efficace, des idées plus claires et un confort de vie apprécié. Tous les petits maux récurrents se feront oubliés. 

Attention ! Un tel régime ne peut être mis en place qu'avec l'aide d'un naturopathe et sur une durée limitée afin de ne pas porter préjudice aux organes vitaux. Le suivi est également indispensable pour une reprise alimentaire et une stabilisation adéquates. Je suis à votre disposition pour toute question ici

vendredi 22 novembre 2013

Ketchup bio maison

Depuis longtemps, le ketchup s'est attiré les foudres de tous ceux qui regardent les étiquettes, car on y trouve beaucoup de sucres (artificiels ou naturels), des "poudres" d'oignons, d'ail ou de poivrons, des acidifiants, des épaississants, des arômes plus ou moins naturels...

Il est pourtant possible de faire une sauce tomate épicée, légèrement sucrée qui le remplace avec des aliments sains et bio.
Je vous livre une recette, inspirée de Elle à table, qui a fait fureur chez nous et qui accompagne tout...

Ketchup maison
  • 2 cuillerées à soupe d'huile d'olive
  • 1 gros oignon haché
  • 800 g de coulis de tomate
  • 2 gousses d'ail hachées
  • 3 cuillerées à soupe de sucre roux
  • 4 cuillerées à soupe de vinaigre de vin rouge
  • 1/2 cuillerées à café de quatre-épices
  • 1 pincée de piment (si vous aimez le goût épicé)
Dans une casserole, faire revenir l'oignon dans  l'huile 5 min sans faire colorer.
Ajouter le coulis de tomate, l'ail, le sucre, le vinaigre, les épices, sel et poivre. Mélanger, porter à ébullition, puis baisser le feu et laisser mijoter 40 min pour faire épaissir le mélange.

Mixer finement, verser dans des bouteilles en verre préalablement ébouillantées (plus fun, même si c'est plus facile de racler les bords d'un bocal) et laisser refroidir.
Vous obtenez 2 bouteilles environ qu'il faut conserver au frigo une fois ouvertes et ne pas trop attendre pour les consommer (il n'y a pas de conservateurs !).

Bonne dégustation !

samedi 9 novembre 2013

L'agro-écologie pour le respect de la Terre

Connaissez-vous l'agro-écologie ?

Je l'ai découverte, en tout cas appréhendée plus précisément, au détour d'un livre écrit par Pierre Rabhi : Parole de terre. Paysan biologiste, écrivain et poète, Pierre Rabhi est le fondateur du mouvement Colibris, en référence à tous les individus qui inventent, expérimentent et coopèrent concrètement, pour bâtir des modèles de vie en commun, respectueux de la nature et de l’être humain.
Ce livre nous emmène au Sud pour une initiation africaine à la lutte contre la désertification et la mise en valeur des cultures traditionnelles. Après un bilan de la mutilation et de la désacralisation de la Terre au nom du progrès, Pierre Rabhi raconte les méfaits de l'agriculture industrielle et l'indispensable réconciliation de l'homme avec sa Terre-Mère, au plan pratique comme au plan symbolique.

Voici un extrait où un sage prodigue aux enfants un enseignement que tous les enfants du monde devraient recevoir :
« Sachez que la création ne nous appartient pas, mais que nous sommes ses enfants. Gardez-vous de toute arrogance, car la terre, les arbres et toutes les autres créatures sont également enfants de la création. Vivez avec légèreté sans jamais outrager l’eau, le souffle ou la lumière. Et si vous prélevez de la vie pour votre vie, ayez de la gratitude. Lorsque vous immolez un animal, sachez que c’est la vie qui se donne à la vie et que rien ne soit dilapidé de ce don. Sachez établir la mesure de toute chose. Ne faites point de bruit inutile, ne tuez pas sans nécessité ou par divertissement. Sachez que les arbres et le vent se délectent de la mélodie qu’ensemble ils enfantent, et l’oiseau, porté par le souffle, est un messager du ciel et de la terre. Soyez très éveillés lorsque le soleil illumine vos sentiers, mais lorsque la nuit vous rassemble ayez confiance en elle, et si vous n’avez ni haine ni ennemi, elle vous conduira sans dommage sur ses pirogues de silence jusqu’aux rives de l’aurore. Que le temps et l’âge ne vous accablent pas car ils vous préparent à d’autres naissances, et dans vos temps amoindris, si votre vie fut juste, il naitra de nouveaux songes heureux pour ensemencer les siècles. »

Une véritable leçon de vie, de philosophie et d'agronomie !

NB : Dans le film Pierre Rabhi, au nom de la terre, il appelle à l’éveil des consciences pour construire un modèle de société où  la "sobriété heureuse" se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines. 
Le film de Coline Serreau
Solutions locales pour un désordre global complète bien ces idées. 

mardi 29 octobre 2013

Spécial filles - Des règles en toute sérénité

Dans un des premiers articles de ce blog, j'évoquais la composition douteuse des protections hygiéniques jetables - serviettes en plastique et tampons à la dioxine - avec les conséquences néfastes que cela peut avoir : mycose, choc toxique, endométriose, stérilité, dysfonctionnement ovarien, déséquilibre hormonal... Aujourd'hui, j'aimerais vous parler des alternatives qui existent en bio et qui respectent le corps féminin pendant les règles, ainsi que la planète.

Tout d'abord, les serviettes et tampons, jetables toujours, mais fabriqués en coton biologique, ne contiennent pas les mêmes composants synthétiques et toxiques que ceux vendus dans les grandes surfaces. Cependant, on retrouve les mêmes phénomènes de macération, dilution des fibres, frottements et assèchement du vagin, avec les risques de choc toxique que cela entraîne. Sans parler des poubelles qu'ils continuent de remplir.

Comme les produits sont plus chers qu'en conventionnel, cette option revient vite beaucoup plus onéreuse à l'année. C'est pourquoi l'alternative lavable et réutilisable me semble la plus intéressante pour soi, son portefeuille et notre planète.

Des serviettes saines, confortables et pratiques

J'ai une affection particulière pour Plim qui fabrique des protège-slips et serviettes pour les femmes de tous âges. La plim est :
  • Efficace et sûre : les tissages spéciaux garantissent une absorption équivalente à celle des serviettes jetables et orientent le flux sur la longueur.
  • Innovante et technique : la membrane ultra-absorbante, les tissus et les systèmes de couture ont été éco-conçus pour absorber bien sûr, assurer l'imperméabilité de la protection et conserver sa finesse.
  • Confortable et hygiénique : en coton biologique très doux, elle ne provoque ni irritation, ni allergie, ni macération grâce à son tissu imperméable et respirant.
  • Pratique : elle se plie et se transporte de façon propre et discrète. On la lave facilement à la machine avec le reste du linge. 2 tailles de protège-slips et 4 tailles de serviettes absorbantes la font s’adapter à tous les flux de l'ado à la femme venant d'accoucher, en passant par les petites fuites ou les flux hémorragiques.
  • Ecologique, durable et fabriquée en France : d’une durée de vie de 5 ans, une plim remplace 364 serviettes jetables. Tissus, encres, transport, recyclage… sa production est au final peu énergivore.
  • Economique : s’équiper représente un investissement rapidement rentabilisé. 5 à 15 plim pour 5 ans reviennent à 20-50 €/an, tandis que 130 à 325 serviettes jetables coûtent 40 à 100 €/an (sans parler de l'économie sur les frais de santé...). Les prix vont de 13-14 € pour les protège-slips à 16-21 € pour les serviettes.
 
  • Joyeuse : les motifs colorés des serviettes sont créés par l'entreprise elle-même. Il y en a pour tous les goûts, il ne reste plus qu'à choisir... 

La coupe menstruelle pour des règles en toute liberté

L'alternative au tampon se présente sous la forme d'une coupe en silicone médical. Très utilisée dans les autres pays occidentaux, elle gagne à être connue car ses atouts sont nombreux :
  • Non allergisante : le silicone médical protège de toute irritation ou réaction allergique.
  • Confortable : moins rigide que le tampon (les pratiquantes de yoga l'adorent), en particulier celle de la marque Lunacopine, elle se positionne juste à l'entrée du vagin et respecte la flore vaginale en ne recueillant rien d'autre que le sang.
  • Pratique : vendue avec une petite pochette en tissu, elle s'emmène partout (les grandes voyageuses ne s'en séparent pas), s'applique en un tour de main et se nettoie à l'eau savonneuse, pour être réutilisée tout de suite.
  • Economique : elle est rentabilisée en 6 mois, à l'exemple de Lunacopine qui ne coûte que 28 €.
  • Ecologique : adieu déchets !

Voilà de quoi faire une croix sur les démangeaisons, les bruits de couches, les odeurs désagréables et les risques nombreux pour la santé. 

NB : Si vous vous posez des questions et/ou que vous aimeriez vous en procurer, n'hésitez pas à me contacter.

lundi 21 octobre 2013

Kéfir de fruits : une boisson santé

Ceux qui ont déjà pris un verre chez nous auront certainement goûté au kéfir. Il s'agit d'une boisson faite maison, agréablement désaltérante et 100% naturelle. Il existe du kéfir de lait et du kéfir de fruits. Il sera ici question surtout du second.

A l'origine, le kéfir est une boisson issue de la fermentation de lait qui prend son origine chez les peuples nomades du Caucase. Fruit d'une évolution au long des siècles, le kéfir de fruits est constitué d'une symbiose différente de celle du Caucase. 

Le principe de la fermentation est la transformation des sucres en alcool et en gaz. La boisson obtenue est donc légèrement gazeuse et contient très peu d'alcool (autour de 1%) ; on l'appelle d'ailleurs le "Champagne du Caucase". Cette transformation permet de conserver plusieurs jours la boisson de fruits sucrés sans qu'elle ne devienne toxique.

Des vertus innombrables

Le kéfir est considéré comme un aliment vivant et un probiotique. Fournissant certains oligoéléments et de nombreuses espèces de micro-organismes, il est intéressant pour ses propriétés favorables à la sphère digestive :
- il nettoie les intestins et soulage certains désordres (inflammation, flatulence, transit), 
- en tant que probiotique, il apporte des bactéries et levures utiles à la digestion et à l'équilibre de la microflore,
- il contient des vitamines, des minéraux assimilables et des protéines, produits de la fermentation.

Le Dr E. Metchnikoff a longuement observé ses effets bénéfiques pour purifier le sang, la bile, le foie, les reins, atténuer les inflammations de l'estomac, les eczémas, l'hypotension, la catarrhe, influencer positivement la convalescence... et peut-être même stimuler le système immunitaire, ou encore éviter les pulsions alimentaires.
Les Russes croient que la consommation régulière de kéfir améliore l'état général de la santé, à tel point qu'il est proposé aux patients séjournant dans les hôpitaux, pour aider à combattre les infections et les maladies.

Une fabrication ultra-naturelle et exclusivement maison

Le kéfir est fabriqué à partir des grains de kéfir. Ceux-ci se présentent comme des agrégats de micro-organismes plus ou moins friables qui serviront à ensemencer la boisson. Ces bactéries et levures vivent en symbiose, mais leur proportions peut varier en fonction de la provenance des grains.
On en dénombre environ une trentaine. Dans le kéfir de fruits, les souches les plus courantes sont : Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus , Lactobacillus paracasei, Lactococcus lactis, Saccharomyces cerevisiae, Leuconostoc mesenteroides...

Où trouver les grains de kéfir ?
La complexité de la chimie du kéfir et sa biodiversité le rendent incompatible avec l'exploitation industrielle. Il est possible de se procurer du kéfir en pharmacie ou en magasin bio sous forme de poudre, dans les marchés biologiques à prix très abordable, mais ce n'est pas un produit courant. Le moyen le plus sûr reste l'échange entre particuliers, car les grains se reproduisent très vite et ne coûtent rien.

La fameuse recette de kéfir de fruits

Des ustensiles pratiques :
- 1 grand bocal en verre d'1,5 litre avec joint hermétique
- 1 bouteille en verre type "bouteille de limonade" avec joint hermétique également
- 1 entonnoir (couplé avec une passoire)

Peu d'ingrédients :
- 3 cuillères à soupe de grains de kéfir
- 3 cuillères à soupe de sucre de canne blond
- 1 demi citron
- 1 figue sèche / des raisins secs / 3 pruneaux... 

Dans le bocal d'1,5 L, mettez les grains de kéfir de fruits, le sucre, le demi-citron et les figues sèches. Ajoutez de l’eau et diluez au maximum en tournant la bouteille. Ensuite laissez au moins 24 heures (moins l’été) la bouteille à température ambiante, à la lumière naturelle. En général, quand les fruits sont remontés, la boisson est prête.
Filtrez la préparation et mettez-la dans une bouteille avec un bouchon solide. Conservez le kéfir de fruits au réfrigérateur encore 24h avant utilisation.
Rincez les grains de kéfir et vous pouvez préparer une nouvelle tournée. Cette recette peut être faite en continu, ainsi vous disposerez toujours d'une bouteille de kéfir au frais.  

Si vous ne les réutilisez pas, conservez-les au frigo dans un récipient non hermétique. Et si vous devez les laissez longtemps au frais, ajoutez un peu de sucre de temps en temps.
Lorsque les grains se sont bien développés, il est possible d'en faire plusieurs portions à distribuer autour de vous.

NB : Pour information, j'en donne à qui veut et vient le chercher. Écrivez-moi ici ;-)

jeudi 3 octobre 2013

Livres qui aident à devenir parents

En matière de grossesse, accouchement, éducation... le monde des livres regorge de titres défendant des thèses et antithèses toujours plus variées. Dans ce fatras de pages aux conseils contradictoires, voici une sélection de références utiles aux parents en mal d'informations pour une mise au monde respectueuse, naturelle et en douceur :
  • Le Guide bio de la future maman - Geneviève Hervé-Loisier (éd. Anagramme)
{En attendant bébé} Tout savoir sur comment mener une grossesse au naturel. Parmi les choses intéressantes, des explications que donnent les sage-femmes pendant le suivi de la grossesse. Comme peu de femmes ont un accompagnement global, elles peuvent apprendre plein de petits "trucs" en feuillant ces pages.
  • Pour une naissance sans violence - Frédérick Leboyer (éd. Points)
{A la venue de l'enfant} Deux événements se déroulent simultanés : l'accouchement de la mère et la naissance du bébé. La littérature est très prolixe sur l'accouchement, pour en optimiser sa réussite, mais la naissance... qui a pensé à ce que ressent le tout-petit ? aux bouleversements qu'il vit ? Voilà un livre qui remet les pendules à l'heure en toute poésie. A lire dans le dernier trimestre et s'en imprégner en douceur.
  • Le Guide de mon bébé au naturel - Dominique Leyronnas et Catherine Piraud-Rouet (éd. Nathan)
{Les soins quotidiens} Bébé est là et tout le monde a son mot à dire, son conseil à donner, ses comparaisons à formuler, etc... Et vous, qu'en pensez-vous ? qu'en savez-vous ? Une excellente référence pour celles et ceux qui veulent être les seuls maîtres à bord de l'éducation de leur enfant. De quoi informer les parents de façon claire et précise, notamment sur les questions de santé. Comme ça, on ne vous fera pas faire n'importe quoi ! 
  • L'éveil de votre enfant / Le tout-petit au quotidien - Chantal de Truchis (éd. Albin Michel)
{Les apprentissages} Plus focalisé sur le développement psychomoteur de l'enfant, ce livre est un joyau. Aux parents effrayés par l'idée que leur enfant ne se développe pas comme il faut, ne soit pas assez stimulé, se fasse mal, s'ennuie... l'auteur explique très concrètement comment l'enfant participe à son propre développement et apprend la confiance en lui, comment ses parents doivent le laisser faire ses expériences pour apprendre également à avoir confiance en lui.

En espérant que ces lectures donneront confiance aux parents (le père tout autant que la mère) en leur capacité à être parents et en la capacité de leur enfant à découvrir le monde.

NB : Je rappelle qu'il est possible pour les futures mamans de se faire accompagner en naturopathie pour rendre la grossesse confortable sur les plans physique, moral et émotionnel, et vivre la venue de leur enfant avec sérénité. Plus d'infos ici

samedi 14 septembre 2013

Des produits laitiers avec modération

Pour clore la saga du lait, je dédie cet article à la consommation des produits laitiers. Mais vous l'aurez compris : une consommation modérée ! Comme en toute chose, il s'agit de trouver le juste milieu.

Les bébés d'abord !

Exceptés les intolérants au lactose, les enfants ont besoin de ce sucre présent dans le lait pour construire leur cerveau. L'enzyme chargée de le digérer (la lactase) a une activité maximale à la naissance, qui diminue progressivement pendant l'enfance pour disparaître chez l'adulte.
Sachant que le lait maternel contient des enzymes, des anticorps, des oligoéléments et bien d'autres composés intéressants adaptés au bébé, on privilégiera cette source de lactose. De même, pour habituer l'enfant aux goûts, c'est la piste idéale, car le lait change de saveur à chaque tétée.

Si pour une raison ou une autre, il n'est pas possible à la mère d'allaiter (le top, c'est 6 mois minimum). Il existe des laits maternisés qui sont la meilleure alternative pour les bouts de chou, car adaptés à leurs besoins. Bien sûr, en bio on évitera tous les pesticides, composés chimiques et autres horreurs dont les Chinois savent assaisonnés leurs productions. La plupart sont fabriqués à base de lait de vache, mais il en existe à base de lait de chèvre, de riz, d'amande ou même de châtaigne. Le lait le + proche du lait maternel est celui d'ânesse (de jument également). Seulement, en plus d'être difficile à trouver, il est extrêmement cher. On préfèrera donc les laits maternisés à partir de lait de chèvre, car l'animal est plus petit et son lait moins trafiqué que celui de la vache.

Après le sevrage

Passé l'âge de 2-3 ans, la tolérance au lactose diminuant, il est possible de donner aux enfants des laits végétaux si on souhaite garder cette habitude de consommation sous forme d'aliment liquide. Des mélanges de céréales et graines apportent sucre et acides gras indispensables. Par exemple : Riz-épeautre-noisette, riz-avoine-châtaigne, riz-quinoa-coco... en plus, c'est bon !
Pas d'inquiétude pour les carences, le calcium est présent dans de nombreux végétaux, en particulier les crucifères (bettes, brocoli, choux, cresson, radis, roquette, épinards, navet...) et les graines (sésame, amande...). Sous forme végétal, il est justement plus assimilable que dans les produits animaux.

Si l'on veut absolument donner un produit laitier aux enfants, le fromage blanc est du lait caillé, où les protéines ont été prédigérées. Il est donc le produit laitier le plus digeste et le moins acidifiant (par rapport au yaourt). En le diluant dans de l'eau, il est d'ailleurs une alternative intéressante pour les nourrissons.

A la lumière des nombreuses études scientifiques sur le sujet, un adulte buvant du lait et le tolérant serait "anormal" (dixit le Dr Aranda*). A partir de 2-3 ans, la production de lactase régresse et le lactose n'est plus digéré par l'homme. 
Pour utiliser le
lait sans avoir les méfaits du lactose, le fromage a été créé il y a 7 000 ans. Le plus profitable sera le fromage au lait cru, car il n'aura pas subi la dénaturation que cause la pasteurisation. Les fromages frais de chèvre et brebis seront préférés, car moins trafiqués

Pour les inconditionnels des produits laitiers, il est donc possible d'en consommer sous certaines conditions. Voici quelques conseils :
  • Exclure le lait sous forme liquide
  • Préférer le fromage frais, au lait cru de chèvre et de brebis
  • Limiter la consommation à 3 produits laitiers par semaine
  • Les consommer à la place d'un poisson ou d'une viande, car ils constituent une part protéique du repas
En guise de conclusion, je vous invite à écouter l'émission Service Public du 17 septembre 2013 : La beauté des laits... le lait est-il une vacherie ?
* http://www.franceinter.fr/emission-service-public-la-beaute-des-laits-le-lait-est-il-une-vacherie

lundi 2 septembre 2013

Le lait, aliment vache...

L’espèce humaine a survécu et évolué pendant 7 millions d’années sans aucun produit laitier, se nourrissant de lait maternel uniquement dans sa petite enfance. Les produits laitiers sont apparus dans notre alimentation il y a 10 000 ans, événement très récent à l'échelle de l'évolution. Ce dernier volet consacré au lait et aux produits laitiers aborde les effets délétères de leur consommation excessive.

Tout d'abord, peu de gens le savent, le lait stimule la production de mucus. Sébum, cathare (nez qui coule), glaires, leucorrhée (pertes vaginales), larmes, ou encore cérumen, tous ces liquides sont augmentés en cas de consommation importante de produits laitiers. Véritable lit douillet pour les microbes, c'est la porte ouverte aux rhinopharyngites, otites et infections de toute sorte... Il suffit de diminuer la dose, voire d'arrêter le lait pour voir ces signes disparaître.

Gare au cancer !

Aujourd’hui, le lait de vache contient une soupe d’hormones sexuelles (œstrogène et progestérone) qui favorisent les cancers de l’utérus et du sein.

Il stimule la production d’IGF-1, un facteur de croissance qui booste la multiplication des cellules. Certes, les buveurs de lait sont grands, mais toutes les cellules de l’organisme en profitent, même les précancéreuses et les cancéreuses. Certaines études ont relié la consommation de laitage à la survenue du cancer de la prostate chez l’homme ou des ovaires chez la femme.

Les protéines du lait de vache sont composées à plus de 80 % de
caséine. Celle-ci est publiquement reconnue comme facteur tumorale. C’est l’une des rares protéines au monde qui, chez l’homme, favorise l’apparition des cancers (prostate, sein, utérus, etc.).


A cela s’ajoutent tous les
pesticides et engrais chimiques utilisés dans le fourrage des vaches et qui se retrouvent dans le lait…

Le mythe du yaourt bon pour les os

Sur les squelettes des hommes préhistoriques, on ne trouve trace d'aucune des maladies osseuses connues aujourd’hui.
L’Organisation Mondiale de la Santé reconnait un «
paradoxe du calcium ». Les pays qui consomment le plus de produits laitiers au monde ont les os les plus lourds, sont les plus grands, et ont le plus de fractures du col du fémur.
A l’inverse, les populations d’Afrique et certaines d’Asie qui consomment le moins de produits laitiers affichent une santé osseuse parfaite, avec des taux de fracture les plus bas. 

La
vitamine D est essentielle dans la fixation du calcium par nos os. Les Scandinaves ont moins de vitamine D que les Australiens. Pourtant, bien que ces derniers profitent d’un ensoleillement très fort toute l’année, ils ont les mêmes taux de fractures que les Scandinaves. Le soleil n’explique rien, tandis que la consommation des laitages inhibe l’action de la vitamine D.


Il n’existe aujourd’hui aucune preuve que la consommation de produits laitiers protège nos os des risques de
fractures. Une étude revèle que, parmi 150
.000 femmes ménopausées, celles qui ont consommé le plus de produits laitiers dans leur vie n’ont pas moins de fracture que les femmes qui en ont consommé moins.
Il est maintenant prouvé que la surconsommation de protéines animales et de sel acidifie l’organisme qui compense en récupérant des « tampons » un peu partout, notamment les citrates de calcium composant les os. Cela aurait plutôt effet de fragiliser le squelette !

Des liens avec le diabète

L’insuline contenue dans le lait de vache est très similaire à celle de l’homme. Mais suffisamment différente pour que le système immunitaire ne la reconnaisse pas et l’attaque avec des anticorps. Ces mêmes anticorps risquent ensuite de ne plus faire la différence entre l’insuline bovine et la nôtre. Résultat, une maladie auto-immune : les anticorps détruisent les cellules bêta du pancréas qui fabriquent l’insuline et celle-ci n’est plus produite. C’est un diabète de type 1, la forme la plus grave du diabète.

NB : Tout ceci pour vous convaincre que la consommation excessive de produits laitiers n'est pas bonne pour la santé. Et 3 par jour, c'est trop ! Dans un autre article, je vous présente les produits laitiers les moins pires et les alternatives qui existent.

jeudi 8 août 2013

Ô lait, contre nature et dénaturé... olé !

Nous l'avons vu le lait de vache n'est pas un aliment pour l'homme. D'autant plus que celui produit de nos jours n'a rien à voir avec le lait fraîchement trait que buvaient nos grands-parents dans les campagnes.Les vaches sont aujourd'hui nourries d'ensilage de maïs, de tourteau de soja (OGM ?), une alimentation bien éloignée de celle d'herbivores ruminants... à laquelle s'ajoutent pesticides, engrais chimiques, antibiotiques, hormones de synthèse et autres substances synthétiques inconnues.

Ensuite, les traitements infligés au lait après la traite ne sont guère plus salutaires pour les molécules qui le composent.
L'homogénéisation et la thermisation, a fortiori la pasteurisation, dénaturent la structure des protéines, les rendant impropres à la digestion humaine.

Pour consommer du lait sans mettre en danger notre santé, il faudrait donc un lait :
  • exempt de tous ces toxiques (bio ?), 
  • produit par une vache broutant de l'herbe ou du foin exclusivement, 
  • bu cru au pis de la vache. 
Malheureusement, peu de vaches laitières pourront se targuer d'avoir accès à leur alimentation originelle, sans additifs quelconque. Et le lait cru, même dans le fromage, se fait rare au nom des précautions sanitaires.

Pourquoi conseille-t-on de prendre 3 produits laitiers par jour si ce n'est pas bon pour la santé ?

3 fois par jour, c'est beaucoup trop en considérant la digestion, plus ou moins difficile suivant les personnes. Cela met notre système digestif en difficulté de façon quasi permanente.

Cette recommandation figure dans le Plan National Nutrition Santé, émanant du Haut Conseil de Santé publique, instance en cheville avec le ministère de la Santé. Ce comité d'experts est composé d’une trentaine de personnes, dont au moins 19 sont directement affiliées à l’industrie laitière (Danone, Nestlé et cie)... C'est un moyen comme un autre, après l'instauration des quotas, d'
aider l'industrie laitière à écouler les surplus de production et les multinationales de l'agro-alimentaire à conserver leur monopole.

NB : Ceci pour vous convaincre que la consommation excessive de produits laitiers n'est pas bonne pour la santé. Pas de panique, dans un autre article, je vous présente les produits les moins pires et les alternatives possibles.